Propositions à la résolution de la problématique politique actuelle au Burundi. Par Kayebe Muyaga

Publié le par Journal du Muntu

Dans son article, Jean- Marie Paysan Aventurier a posé une question très pertinente qui mérite des Réponses - propositions à la résolution de la problématique politique actuelle au Burundi. Je vais devoir donner mes propositions mais en attendant, suivez-moi ici:

 

D'après toutes mes analyses faites à l'égard de nos politiciens, Au Burundi nous n'avons pas de problème purement politique. On a des problèmes individuels liés aux insatisfactions ;Autrement dit," otes -toi de là que je m'y mette". ,Normallement qui dit Démocratie, fait allusion à la gestion du pays au profit des citoyens.Mais Je suis chaquefois bouleversé par l'attitude de nos politiciens et leurs partenaires ,ce qui me pousse de les condamner tous dans mes arguments comme praticiens de "MOI" .

Je me rappelle que Buyoya a renversé Ntibantunganya tout en l'accusant de la volonté de négocier avec les rebelles mais curieusement, peu de temps à son pouvoir, il a redemarré le processus de négociations qui avait été forgé par son prédecesseur. C'est pour essayer de vous expliquer qu'il ne voulait pas tout simplement que Ntibantunganya soit le chef d'oeuvre de ce processus et personne ne peut nier ses efforts dans ce travail qui a abouti au compromis fructueux. Aujourd'hui ,Ça risque d'être la même chose à nos politiciens qui se croient les uns ou les autres capables de résoudre seuls les conflits qui ménacent notre pays. Qui veut réellement aider les Burundais entre le Gouvernement et l'ADC Ikibiri ? Qui veut oeuvrer pour la bonne marche de la nation entre le Gouvernement et la société civile? Malheureusement mes impressions risquent de démontrer que le MOI dont j'évoque apparait dans les pratiques du gouvernement, de l'opposition et d'autres partenaires comme société civile et médias...Cela étant ,tous ces départements devraient amener leurs efforts en commun pour sortir du Black-Out qui risque d'endormir le développement de ce beau pays. Vous qui me lisez en lignes,en tant que Burundais, mes propositions de sortie de crise, n'incombent que moi et je préfère que cela ne soit pas l'objet du sarcasme.

 

*Au Gouvernement, je propose :

-que mieux serait de continuer à tendre la main à tous les partis politiques agréés pour entamer le dialogue car c'est seulement par ce moyen que tous les thèmes politiques seront discutés.

-qu'il ramène libre-cour équitable des activités des partis politiques agréés sans distinction aucune afin que le multipartisme soit une réalité au pays.

-qu'il doit éviter le "MOI" en acceptant selon la constitution,d'inclure dans toutes les fonctions les membres de ces partis qui ont perdu les élections parce que malgré tout ,les vainqueurs savent bien qu'ils n'ont pas gagné les élections à 100 % et qu'il ya quand même eu un pourcentage quelconque que le peuple avait donné à l'opposition pendant les communales. Donc, ces électeurs, citoyens de l'opposition doivent aussi se voir représentés dans la fonctionnalité du pays. Et ici je dis haut et fort que le gouvernement n'a pas le droit de se tromper de cible car il connait bien l'identité de ses vrais opposants.

-que mieux serait de restructurer , faire le 'reform and rebuilding' des institutions juridiques et en charge de la sécurité intérieure pour que la population se sente protégée de la même façon quelleque soit l' appartenance politique. Cela peut réussir si et seulement si le Gouvernement engage des formations accélerées ou de recyclage à toutes ces institutions .A cet effet,les forces de l'ordre et de sécurité sauront respecter les droits humains. Mais,le Gouvernement doit aussi manifester toutes les assurances sur la protection des opposants selon leur décentralisation dans les collines,communes ou provinces.

-que le Gouvernement ou son parti au pouvoir se mette au controle de ses partisans,sa jeunesse en implantant dans son idéologie le concept des valeurs et droits humains et que le respect mutuel est indispensable entre les membres de la société malgré la divergence des idéaux politiques.

 

*A la Cohalition ADC Ikibiri, je propose :

-que mieux serait de reconnaitre la légimité du gouvernement issue de la volonté du peuple.

-que l'ADC évite le 'MOI" en sachant bien que le dialogue sur les problèmes du pays concerne toutes les organisations et partenaires politiques de ce pays en acceptant la main tendue du gouvernement et ainsi Ikibiri ne sera pas considéré comme cohalition des négativistes.

-que l'ADC IKIBIRI se mette à distance par rapport à certains de ses membres qui ont décidé de prendre les armes afin d'aboutir aux négociations pour ne pas être considéré comme terroriste, par les organisations régionales et internationales qui commencent à croire que les perdants des élections de 2010 sont à la base de la recrudescence de la violence observée dans le pays. Pour cela , l'ADC doit être au controle de tous ses partisans et sa jeunesse tout en les conscientisant et les rappelant que les valeurs et droits humains sont indispensables et que le respect mutuel des citoyens doit être un vertu moral.

-que mieux serait de combattre politiquement pour les échéances électorales prochaines de 2015 car les résultats issus des urnes de 2010 ne seront jamais mis en cause.

 

*A la société civile et quelques médias, je propose tout simplement:

- que la Société civile et médias évitent le comportement de se substituer en justice en faisant des accusations gratuites car cela est à suffisance réservé à l'opposition politique.Ceci n'honore pas la société civile ce qui risque de compromettre son impartialité.

-que la société civile du Burundi apprenne à réclamer les droits humains à tous les citoyens du pays quelque soit l'appartenance politique. Ces droits humans ne doivent pas être évoqués seulement quand il ya eu des morts et par là je rappele que les vivants aussi ont des droits humains.

-que la société civile sache apprécier les actions gouvernementales bien menées;elle ne doit pas seulement apparaitre dans le négativisme pour éviter de se confondre avec les partis politiques. Ici j'insiste encore que les déclarations de la société civile ne doivent pas nécessairement ressembler à celles des partis politiques et/ou sortir chaquefois au même moment.

Enfin, la société civile et les médias ne doivent pas se comporter comme des mécontents,ils doivent faire un clein d'oeil aux gouvernants pour qu'ils redressent leurs actions,prodiguer des conseils qui vont dans la bonne marche du pays à tous les belligérants politiques.

 

Mes amis,voilà en ce qui me concerne, certaines de mes propositions que tous les partenaires politiques du Burundi devraient entreprendre pour que la crise actuelle cesse, si of course, nos politiciens ont un esprit patriotique.Cela étant, je considère ces propositions comme premier essai de sortie de la crise, aussi longtemps que ceux qui se sont engagés de prendre les armées ne se sont pas encore dénoncés. Mais à ceux-ci ,mieux serait de cesser ces actes maccabres contre l'humanité car les crimes y incarnés, sont condamnés et punis selon la responsabilité individuelle.

 

Merci et Courage pour votre patriotisme!

 

KAYEBE MUYAGA

 

Et vous chers amis patriotes, qu'est-ce que vous proposez pour sauver notre cher Burundi? Prennez la plume, couchez-y vos solutions, et prennez la situation en mains!

Publié dans politique

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F
<br /> <br /> avez vous eu des réponses de vos ami(e)s Burundais(es)? combien sont-ils à vouloir prendre leur sort en mains? <br /> <br /> <br /> <br />
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