Les ravages du chômage
Le chômage des jeunes diplomés au Burundi est une bombe à retardement. Le travail devient de plus en plus inaccessible. Même dans les secteurs publiques où on embauche encore, plusieurs facteurs partisans entrent en jeu dans le recrutement, notamment les convictions politiques, les régions d'origine, le népotisme naturellement, et surtout surtout la corruption. Au lieu d'embaucher sur des critères méritocratiques, on donne au plus offrant. Dans la magistrature on arrive actuellement à 5 millions pour y accéder sans aucune garantie d’être embauché. Aux jeunes médecins, on dit qu'on n'embaucherait plus avant 2016, alors que la santé publique est le secteur qui est encore largement déficitaire en personnel. Il y a encore plusieurs questions auxquelles il faut répondre et des pratiques peu recommandables à bannir, pour que les Burundais, et la jeunesse burundaise en particulier, puissent espérer un avenir meilleur.