Burundais, Burundaises, n’ayons pas peur... de 2012.

Publié le par Journal du Muntu

L’année 2011 a été celle de la peur pour les Burundais. Peur de mourir, de se faire assassiner. Peur de dire ce qu’on croit vrai et juste et de faire ce qui nous parait nécessaire. Peur des représailles. Peur pour nous mêmes, pour nos proches, mais aussi pour notre avenir et celui de notre pays.

 

Voila ce que Napoléon Hill nous révele sur la peur : La peur paralyse la raison, détruit l'imagination, tue la confiance en soi, mine l'enthousiasme, décourage l'initiative, conduit à l'incertitude et pousse à l'hésitation. Elle efface tout le charme d'une personnalité, détruit toute possibilité d'une pensée juste, détourne toute concentration vers l'effort, elle vainc la persévérance, annihile la volonté, écarte toute ambition, obscurcit la mémoire et engendre l'échec, elle tue l'amour et assassine les plus beaux sentiments, décourage l'amitié, attire le désastre sous des centaines de formes, conduit à l'insomnie, à la misère et au malheur et tout cela dans un monde où afflue tout ce que le cœur peut désirer sans autre obstacle entre ces désirs et nous-mêmes, que l’absence d'un but précis dans la vie".

 

Bref, quand on se laisse engloutir par la peur, on est déja des hommes morts. La peur est le principal ennemi de notre émancipation. C’est elle qui nous tient en esclavage.

 

« N’ayez pas peur ». Ces mots prophétiques prononces par Jean Paul II en 1978, doivent inspirer tous ceux qui apirent à la dignite, tant individuelle que collective. Vaincre la peur, c’est libérer notre énergie, et la mettre à notre service, au service de nos amis, de nos prochains, de notre pays, de notre monde.

 

Le poète pakistanais Muhammad Iqbal pensait que l’homme ne peut s’épanouir que dans un climat de liberté, car l’esclavage empêche toute possibilité de création. Je pense qu’il avait raison.

 

Beaucoup de Burundais, comme partout en Afrique, pensent qu’il manque dans notre pays ce climat de liberté favorable à l’émancipation. Eh bien, s’il n’en a pas, il faut l’inventer, le créer. En tuant la peur, bien sûr.

 

Il ne faut pas céder au défetisme ou à la résignation.

 

Burundais, burundaises, n’ayons pas peur. N’ayons pas peur de faire de 2012 une année de paix et de prospérité, comme nous l’avons toujours rêvé.

 

Jean-Marie Ntahimpera                                                                                   

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<br /> Waouh!! c'est une exhortation et une prédication aux jeunes...<br /> <br /> <br /> Merci beaucoup Jean Marie<br />
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